Noeux Environnement

Le liseron

Convolvulus arvensis, liseron des champsBien que cette plante soit le désespoir d’un grand nombre de jardiniers, elle possède l’une des plus grandes et plus jolies fleurs de chez nous (on parle ici des espèces sauvages). Cette petite espiègle se faufile dans nos cultures et enlace (parfois étouffe) les plantes avec ses tiges volubiles.

Le liseron, dont la racine est surnommée le “Boyau du diable”, car elle s’enfonce profondément dans le sol, permet à la plante de se propager. En effet, le moindre morceau laissé dans le sol permet à la plante de se régénérer. Donc, si vous ne souhaitez pas en avoir en grande quantité dans votre jardin, évitez les coups de bêches malencontreux qui éparpillent les morceaux de racines.

Au cours de vos balades, vous pourrez rencontrer le liseron des haies et le liseron des champs qui se distinguent par la présence de bractée sous la corolle (la fleur) pour le liseron des haies (mais aussi le liseron des bois !) et une corolle plus ou moins veinée de rose pour le liseron des champs.

Autrefois, les graines du liseron étaient bourrées dans un oreiller pour chasser les cauchemars.
Quant à ses propriétés médicinales, le liseron était employé comme laxatif et purgatif, donc gare à vous si vous mangez les feuilles sauf si vous souffrez de constipation. Vous pouvez aussi écraser quelques feuilles entre vos doigts et les appliquer sur un furoncle pour le faire “mûrir” (percer) plus rapidement.

Le liseron est aussi la plante hôte d’un petit lépidoptère dont nous aurons l’occasion de parler dans un article ultérieur (pour les plus curieux je vous laisse chercher).

En espérant que cet article vous permettra de mieux supporter l’indésirable pour les uns et de la contempler encore plus pour les autres.

liseron des haies, Calystegia sepium

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